Notre projet est exemplaire.
Vital pour notre territoire.
PRÉSIDENT DE LA SODEL, DE LA CAVE COOPÉRATIVE DE LÉZIGNAN ET DE L’AOC CORBIÈRES
DANIEL SENDROUS
« Le vent est notre quotidien, ce projet est le mariage du travail de la terre et de la vigne. »
Quel est votre parcours ?
Avant de m’installer vigneron, j’ai fait l’école de l’aérospatiale à Toulouse, option chaudronnerie. Ne voulant pas vivre à Toulouse, je suis revenu à Lézignan, et pendant des années, j’ai exercé le métier de chaudronnier en tant que chef d’atelier dans une entreprise qui fournissait du matériel au monde viticole. De fil en aiguille, ma passion pour la vigne est née pour ne plus me quitter.
En 1999, j’ai eu l’opportunité d’acheter un domaine à Lézignan, en m’associant avec mon beau-frère. Je suis rentré au conseil d’administration de la cave, élu président 2 ans plus tard.
Et depuis 2017, je suis président de l’AOC Corbières, pour un mandat de 3 ans.
Pour travailler la terre, il faut l’aimer, il faut être passionné. Travailler dehors, dans la nature fut pour moi une renaissance. Le contact avec la nature, le travail de la terre, de la taille jusqu’aux vendanges est un métier de passion. Ce n’est pas de moi, mais j’aime cette phrase : « La vigne, c’est comme une femme, si tu la soignes bien, elle te le rend bien. »
Que représente la SODEL pour vous ?
Dans la région, des projets d’énergie renouvelable émergent sans que le monde agricole soit impliqué alors que nous, nous connaissons parfaitement la terre. Nous la transformons par notre travail. Nous sommes les acteurs économiques de ce territoire.
Grâce à ce partenariat, porté par la Sodel, nous aurons le choix, à la mise en service des éoliennes, de rebondir et de transférer nos parts à la société d’exploitation. Le tout dans un système coopératif et bénéfique pour nos adhérents. Ils représentent 400 familles.
Qu’est-ce qui vous porte dans ce projet ?
Depuis 10 ans, on y a mis énormément de nous ! Beaucoup de temps, des heures sur notre compte personnel, on ne doit surtout pas lâcher maintenant. Ce projet est notre ambition innovante et novatrice, porteuse d’espoir pour notre territoire. Nous sommes précurseurs, un exemple à suivre.
Que le monde agricole soit impliqué, c’est ce qui importe !
Le vent est notre quotidien. Ne pas être dans le projet, c’est se le faire voler.
Nous nous battons depuis des années pour monter ce dossier le plus professionnellement possible, nous sommes épaulés, appuyés par des gens compétents et engagés. Je regrette qu’il soit difficile aujourd’hui de faire naître ce genre de projet, et que des minorités prennent le dessus sur des causes majoritaires.
Notre projet est exemplaire. Vital pour notre territoire.
Quel regard vos adhérents portent-ils aujourd’hui sur le projet ?
Bien sûr il y a l’intérêt financier. Ce projet représente une soupape pour nous car nous avons besoin de cet argent pour pérenniser nos entreprises.
En effet, le métier a changé et le marché aussi. Nous avons perdu des volumes de production, et ce projet nous permettra de continuer d’exister et de nous diversifier. Dans les années 80, 2 caves produisaient chacune 65 000 hectolitres. Puis, il y a eu la crise des années 2000 et beaucoup d’entre nous sont partis avec la prime d’arrachage. Aujourd’hui, une seule cave ne produit que 25 000 hectolitres, tout en ayant absorbé la cave de Conilhac. Pourquoi tout ça ? La poussée foncière ! Lézignan est passé de 7 à 13 000 habitants en 15 ans. On est stabilisé depuis 7 ans à ces volumes-là. Heureusement !
Ainsi, mon objectif est de développer l’eonotourisme et la vente directe. D’autant que notre cave est la plus ancienne du département, créée en 1909 avec sa charpente Eiffel qui mérite le détour !
Notre projet est exemplaire.
Vital pour notre territoire.
PRÉSIDENT DE LA SODEL, DE LA CAVE COOPÉRATIVE DE LÉZIGNAN ET DE L’AOC CORBIÈRES
DANIEL SENDROUS
« Le vent est notre quotidien, ce projet est le mariage du travail de la terre et de la vigne. »
Quel est votre parcours ?
Avant de m’installer vigneron, j’ai fait l’école de l’aérospatiale à Toulouse, option chaudronnerie. Ne voulant pas vivre à Toulouse, je suis revenu à Lézignan, et pendant des années, j’ai exercé le métier de chaudronnier en tant que chef d’atelier dans une entreprise qui fournissait du matériel au monde viticole. De fil en aiguille, ma passion pour la vigne est née pour ne plus me quitter.
En 1999, j’ai eu l’opportunité d’acheter un domaine à Lézignan, en m’associant avec mon beau-frère. Je suis rentré au conseil d’administration de la cave, élu président 2 ans plus tard.
Et depuis 2017, je suis président de l’AOC Corbières, pour un mandat de 3 ans.
Pour travailler la terre, il faut l’aimer, il faut être passionné. Travailler dehors, dans la nature fut pour moi une renaissance. Le contact avec la nature, le travail de la terre, de la taille jusqu’aux vendanges est un métier de passion. Ce n’est pas de moi, mais j’aime cette phrase : « La vigne, c’est comme une femme, si tu la soignes bien, elle te le rend bien. »
Que représente la SODEL pour vous ?
Dans la région, des projets d’énergie renouvelable émergent sans que le monde agricole soit impliqué alors que nous, nous connaissons parfaitement la terre. Nous la transformons par notre travail. Nous sommes les acteurs économiques de ce territoire.
Grâce à ce partenariat, porté par la Sodel, nous aurons le choix, à la mise en service des éoliennes, de rebondir et de transférer nos parts à la société d’exploitation. Le tout dans un système coopératif et bénéfique pour nos adhérents. Ils représentent 400 familles.
Qu’est-ce qui vous porte dans ce projet ?
Depuis 10 ans, on y a mis énormément de nous ! Beaucoup de temps, des heures sur notre compte personnel, on ne doit surtout pas lâcher maintenant. Ce projet est notre ambition innovante et novatrice, porteuse d’espoir pour notre territoire. Nous sommes précurseurs, un exemple à suivre.
Que le monde agricole soit impliqué, c’est ce qui importe !
Le vent est notre quotidien. Ne pas être dans le projet, c’est se le faire voler.
Nous nous battons depuis des années pour monter ce dossier le plus professionnellement possible, nous sommes épaulés, appuyés par des gens compétents et engagés. Je regrette qu’il soit difficile aujourd’hui de faire naître ce genre de projet, et que des minorités prennent le dessus sur des causes majoritaires.
Notre projet est exemplaire. Vital pour notre territoire.
Quel regard vos adhérents portent-ils aujourd’hui sur le projet ?
Bien sûr il y a l’intérêt financier. Ce projet représente une soupape pour nous car nous avons besoin de cet argent pour pérenniser nos entreprises.
En effet, le métier a changé et le marché aussi. Nous avons perdu des volumes de production, et ce projet nous permettra de continuer d’exister et de nous diversifier. Dans les années 80, 2 caves produisaient chacune 65 000 hectolitres. Puis, il y a eu la crise des années 2000 et beaucoup d’entre nous sont partis avec la prime d’arrachage. Aujourd’hui, une seule cave ne produit que 25 000 hectolitres, tout en ayant absorbé la cave de Conilhac. Pourquoi tout ça ? La poussée foncière ! Lézignan est passé de 7 à 13 000 habitants en 15 ans. On est stabilisé depuis 7 ans à ces volumes-là. Heureusement !
Ainsi, mon objectif est de développer l’eonotourisme et la vente directe. D’autant que notre cave est la plus ancienne du département, créée en 1909 avec sa charpente Eiffel qui mérite le détour !